
Évaluation de l’empreinte carbone de l’Université
EN BREF
|
En 2022, La Rochelle Université a réalisé son bilan de gaz à effet de serre (bilan GES) englobant l’ensemble de ses activités, permettant d’évaluer ses émissions de carbone. Les résultats ont montré qu’en 2019, l’Université avait émis 11 902 tonnes de CO2 équivalent, ce qui correspond à 1,23 tonne de CO2e par usager. Suite à ces données, un plan d’action a été adopté pour réduire ces émissions à travers divers moyens, tels que des formations à la transition écologique et des mesures pour inciter à des pratiques respectueuses de l’environnement. Un suivi régulier est prévu pour mesurer l’évolution de cette démarche, avec un nouveau bilan carbone programmé pour 2024.
L’évaluation de l’empreinte carbone au sein des universités est devenue un enjeu majeur dans la lutte contre le changement climatique. Les établissements d’enseignement supérieur prennent progressivement conscience de leur impact environnemental et adoptent des mesures pour le réduire. Cet article explorera les différents aspects du bilan carbone des universités, en se concentrant sur les méthodes d’évaluation, les résultats obtenus par certaines institutions, et les plans d’actions mis en place pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Table of Contents
ToggleQu’est-ce qu’un bilan carbone ?
Le bilan carbone ou bilan de gaz à effet de serre (GES) est un outil d’évaluation permettant de quantifier la quantité de gaz à effet de serre émis par les activités d’une organisation. Il représente une photographie de l’empreinte carbone d’une institution sur une période donnée, généralement une année. Ces émissions sont classées en plusieurs catégories, appelées scopes, qui englobent toutes les sources d’émission directe et indirecte.
Les différentes catégories de l’évaluation
Les scopes sont classiquement définis comme suit :
- Scope 1 : Émissions directes résultant de la combustion de combustibles fossiles sur le campus.
- Scope 2 : Émissions indirectes liées à la consommation d’électricité.
- Scope 3 : Émissions indirectes générées par des activités liées à l’université, telles que les déplacements des étudiants et du personnel, les achats, et les déchets.
Cette classification permet d’identifier les domaines d’action prioritaires pour la réduction de l’empreinte carbone.
L’importance de l’évaluation de l’empreinte carbone
Évaluer l’empreinte carbone est un élément essentiel pour les universités souhaitant s’engager dans une démarche de démarche durable. Cela leur permet non seulement de mesurer leur impact environnemental mais également de sensibiliser leurs membres sur les enjeux écologiques.
Un outil de sensibilisation et de formation
Le bilan carbone est un outil pédagogique qui peut inciter les étudiants et le personnel à participer à des initiatives écologiques. Par exemple, de nombreuses universités organisent des formations sur la transition écologique et la mobilité durable, afin d’encourager chacun à adopter des comportements plus respectueux de l’environnement.
Répondre aux exigences réglementaires
En outre, les universités sont souvent tenues de répondre à des exigences réglementaires concernant leur impact environnemental. La mise en place d’un bilan carbone leur permet de se conformer à ces obligations tout en définissant une stratégie bas carbone pour les années futures.
Exemples de bilans carbone universitaires
De nombreuses universités françaises et internationales ont réalisé leur bilan carbone, offrant ainsi des exemples inspirants de meilleures pratiques.
Le bilan de La Rochelle Université
En 2022, La Rochelle Université a publié son bilan de gaz à effet de serre, prenant en compte tous les enjeux spécifiques à ses activités (scopes 1, 2 et 3). Les résultats ont révélé des émissions globales de 11 902 tonnes de CO2 équivalent pour l’année 2019, équivalant à environ 1,23 tonnes de CO2e par usager. Ce bilan a permis à l’université de constituer un plan d’action visant à réduire ses émissions de manière significative.
Le bilan de l’Université Lumière Lyon 2
De son côté, l’Université Lumière Lyon 2 a également effectué un premier bilan carbone, adopté par le conseil d’administration en janvier 2023. Cette démarche, bien qu’obligatoire, est envisagée comme un moyen d’aide à la pilotage et de sensibilisation. L’université prévoit un suivi régulier des mesures mises en place et une nouvelle évaluation pour actualiser les données en 2024.
Les actions mises en place pour réduire les émissions
À la suite de l’évaluation de leur empreinte carbone, les universités développent des plans d’action pour diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre. Ces stratégies peuvent varier d’une institution à l’autre, mais plusieurs actions récurrentes émergent souvent.
Formations et sensibilisation
Les établissements mettent en place des formations pour sensibiliser l’ensemble du personnel et des étudiants aux enjeux environnementaux. Par exemple, une formation à la Fresque du climat a été organisée à La Rochelle Université pour les dirigeants et sera étendue à tous les membres du personnel.
Réduction des déplacements
Les universités encouragent la mobilité durable et mettent en œuvre des politiques pour réduire les voyages professionnels. Elles privilégient l’usage du train et d’autres modes de transport moins polluants.
Sobriété dans les achats
Les établissements promeuvent également des pratiques d’achats responsables, en mettant l’accent sur la sobriété et en essayant de minimiser les commandes de biens à fort impact carbone, comme le matériel numérique.
Le rôle des laboratoires de recherche
Les laboratoires de recherche jouent un rôle crucial dans les efforts de réduction de l’empreinte carbone des universités. Chaque laboratoire est encouragé à effectuer son propre bilan carbone et à développer son propre plan d’action.
Outils de mesure et d’évaluation
Des outils comme le Ges 1point5 sont désormais utilisés par plusieurs universités pour aider chaque laboratoire à quantifier son empreinte carbone. Ces ressources facilitent la construction d’un bilan gaz à effet de serre, répondant ainsi aux exigences réglementaires.
Impact et perspectives d’avenir
Les résultats des évaluations d’empreinte carbone continuent de surprendre et d’inciter les universités à agir. En effet, ces engagements pour une meilleure compréhension et une réduction des émissions de gaz à effet de serre méritent d’être encouragés.
Un avenir plus durable
Face aux enjeux environnementaux actuels, il est impératif que les universités définissent des objectifs clairs à atteindre. En mettant en place des actions concrètes, notamment en matière d’infrastructures durables, les établissements d’enseignement supérieur peuvent contribuer à la tranformation écologique de la société.
Suivi et mise à jour des données
La réalisation d’analyses régulières permettra de mesurer les progrès accomplis par les universités. Un nouveau bilan carbone programmé pour 2024 permettra d’actualiser les données, d’évaluer les évolutions et d’ajuster les plans d’action en fonction des résultats obtenus.
A travers les évaluations de leur empreinte carbone, les universités ont l’opportunité de devenir des acteurs de la transition écologique. En s’engageant à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, elles montrent la voie aux générations futures et participent activement à la lutte contre le changement climatique.

Témoignages sur l’Évaluation de l’Empreinte Carbone de l’Université
À La Rochelle Université, l’évaluation de l’empreinte carbone a suscité de nombreuses réactions parmi les membres de la communauté universitaire. Un étudiant en gestion de l’environnement a partagé son enthousiasme quant à cette initiative, déclarant : « C’est essentiel que nous prenions conscience de notre impact sur la planète. Le bilan carbone nous permet de visualiser nos efforts et d’identifier les axes d’amélioration. »
Un enseignant-chercheur a également témoigné de l’importance de cette évaluation, affirmant : « En tant qu’éducateurs, nous avons la responsabilité de former les générations futures. Disposer de données concrètes sur nos émissions de gaz à effet de serre renforce notre crédibilité et notre engagement envers la durabilité. »
Un membre du personnel administratif a souligné l’ampleur de l’effort collectif nécessaire pour réduire l’empreinte carbone. « Chacun de nous doit jouer un rôle dans cette transition. Le bilan carbone nous aide à comprendre où nous en sommes et quelles actions concrètes nous pouvons entreprendre. »
Enfin, un représentant étudiant a exprimé l’espoir que les résultats de cette évaluation soient suivis d’actions tangibles. « Il est impératif que les conclusions de notre bilan carbone ne restent pas sur du papier. Nous avons hâte de voir des initiatives concrètes mises en place à tous les niveaux de l’institution. »
Table des matièresToggle Table of ContentToggle
Articles récents
- Les agriculteurs en attente de la prime verte pour optimiser leur empreinte carbone 19 avril 2025
- L’ONEE permet à ses clients de moyenne tension de bénéficier d’énergies renouvelables 19 avril 2025
- Les étapes pour calculer le bilan carbone d’une entreprise 19 avril 2025
- Spécialistes en durabilité : Comment ils transforment l’avenir des entreprises 18 avril 2025
- La tournée spatiale de Katy Perry : un voyage de 11 minutes équivalant à huit ans d’émissions de CO2 18 avril 2025
Commentaires récents
Pages
- Bilan Carbone
- Comment interpréter les résultats d’un bilan carbone ?
- Comment réaliser un bilan carbone dans son entreprise ?
- Comment sensibiliser son équipe au bilan carbone ?
- Qu’est-ce que le bilan carbone et pourquoi est-il important ?
- Quel rôle joue le bilan carbone dans la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ?
- Quelles actions mettre en place après un bilan carbone ?
- Quels sont les coûts associés à un bilan carbone ?
- Quels sont les enjeux environnementaux du bilan carbone ?
- Quels sont les exemples de bilans carbone réussis ?
- Quels sont les liens entre bilan carbone et législation ?
- Qui peut bénéficier d’un bilan carbone ?
- Contact
- Mentions légales
- Page d’accueil – Template OC™
- Politique de confidentialité
Laisser un commentaire